Dragon Age : Origins est un RPG développé par le même studio qui c’est occupé de
Mass effect et se revendiquant comme le successeur de
Baldur’s gate.
L’histoire de
Dragon Age nous implique dans la contrée de
Ferelden. Celle-ci contient une majorité d’humains mais également des elfes et des nains, comme tout bon classique d’héroïc fantasy… a la différence prés qu’ici le système social nain et plus proche de celui des elfes noirs (ce qui revient a dire que si être un fratricide vous permet de monter dans la hiérarchie familiale vous ne vous gênerez pas trop, mais de manière discrète) et que les elfes sont en très grande majorité esclaves des humains et vives dans des bacloitres (des ghettos).
Cette terre et menacé par un mal ancien : l’
Enclin. Sous ce mot se cache une sorte de recrudescence de l’apparition de créatures semblables a des orcs du seigneur des anneaux (appelées engeances) et menés par un archidémon.
Les gardes des ombres sont les principaux acteurs de la lutte contre l’enclin…
Votre personnage, crée au début de votre partie pourra autant être un elfe, un nain, ou un humain.
A savoir que vos origines seront un peu plus déterminantes dans la trame que celles de
Mass effect par exemple. Vous aurez le choix entre plusieurs antécédents, comme être un nain noble ou roturier, pour un total de sept, mais conditionné par la race et la classe du personnage (les nains n’ayant pas de mage, par exemple, ne pourront faire un personnage ayant pour antécédent la vie a la tour des mages) Chaque race dispose de trois classe, mage, guerrier et voleur chacune ayant quatre spécialisations (barde, rodeur, assassin et duelliste pour les voleurs par exemple). La personnalisation de votre personnage est assez légère en début de partie, mais prendras de l‘importance par la suite.
Pendant la première demi-heure vous allez donc vivre la vie de tous les jours de votre personnage, jusqu'à un drame (ici nous passons de la trahison politique, à l’empoisonnement quasi-incurable en passant par le sauvetage de vous-même de l’utilisation d’un droit de cuissage par le seigneur local).
Drame qui vous forcera d’une manière ou d’une autre à rejoindre les gardes des ombres.
Pour ensuite suivre la lutte du personnage et de ses nouveaux compagnons de fortune contre l’
Enclin.
Ces compagnons se révélant pour certains assez comiques, comme
Alistair le templier blagueur ou encore
Morrigan la sorcière aux sarcasmes, hélas les autres sont pour certains assez prévisibles et classique du genre (mais bien marrant) et pour un en particulier, assez plat dans son caractère.
Bien sur le jeu réserve son lot de surprise, de coup foireux et autres, mais globalement il manque un grand méchant a l’histoire ce qui vous plombe un peu votre propre charisme.
Malgré cela nous sommes dans un jeu
Bioware, autrement dit le scénario reste bon, voir trés bon.
Le jeu se base sur deux principes limites fondamentaux : l’éloquence et le combat.
L’éloquence a une forte influence sur le combat, car a part vous faire éviter de pénibles luttes en répondant a des énigmes, elle vous permettra de gagner et de garder des alliés, ceux-ci ne tombent en effet pas tout cuit dans vos mains et vous pouvez rater certains personnages juste par une mauvaise réponse, tout comme les perdre pour ca d’ailleurs. Toujours dans ce cadre vous pourrez quelques fois "doublés vos gains" en disant a certains ce qu’ils veulent entendre.
Les dialogues sont par ailleurs assez longs mais bien fournis et surtout bien doublés.
Les combats eux, sont avec les graphismes le point faible du jeu. Bien mieux rendus sur pc garce a une vue aérienne et des raccourcis. Ici le jeu devient beaucoup plus bourrin et perd beaucoup en stratégie. Le tout se déroulant donc a la manière d’un WoW mais en solo, a la tête d’un groupe de bots que vous pouvez contrôler a tour de rôles, ou qui suivent les diverses stratégies que vous pouvez leurs attribués dans l’interface.
Les coups restent assez dynamiques, et sont d’ailleurs soutenu par une musique entrainante.
A ce niveau, nous passons le plus clair de notre temps a avoir des moments sans combats ou presque, puis de terribles traversées de zones ennemies durant plusieurs heures avec zéro alliés, ce qui peut ennuyer un peu.
Les donjons sont, comme le jeu en lui-même, moches… les personnages on peu de charisme et se ressemblent trop, et seules les visages même des persos sont de bonnes qualités sinon… la capitale de
Ferelden,
Dénerim, est a vomir par terre tellement même le premier patelin d’Oblivion donne mieux… les rares zones s’en tirant le font grâce a la poésie ou le coté inquiétant qu’elle dégage. Sur ce point, l’univers, heureusement, le jeu en propose un, grace a l'aide d'un background fort et bien fournit, consultable dans le menu par l’entremise du fameux
codex de
Bioware, ce remplissant au fur et a mesure de vos pérégrinations. Pérégrinations vous menant en général dans des endroits exigus… même la foret elfique vous paraitra bien étroite, que dire alors des tunnels nains !
La durée de vie est conséquente (environ 60 heures avec les quêtes annexes), mais vu que la lassitude peut toucher le joueur lambda il as des chances de ne pas refaire une seconde partie, toutefois la premiere partie sera assez vite bouclé car le jeu est assez entrainant tout de même.
Pour finnir donc,
Dragon Age : Origins perd de son charme sur 360 mais reste un excellent RPG, ou il faut s'attendre a de nombreux dialogues et des combats épiques mais parfois brouillons (enfin ca vous mettre dans l'ambiance), le tout soutenu par un systeme de classe et de niveau abordable et néamoins profond.
Note globale : 17 sur 20
Développeur : BiowareEditeur : Electronic ArtsGenre : RPG
Classification PEGI : -18
Plateformes : Pc, Playstation 3 et Xbox 360